Un chien supplicié, jeté aux poubelles sur un trottoir de Montpellier
C’est à Montpellier, en ville, près des habitations juste à côté d'un parc d’affaires que nous avons trouvé ce chien parmi les poubelles qui jonchent régulièrement le trottoir. Si sur le coup nous avons fait des photos pour immortaliser le calvaire de cette pauvre bête, il nous a fallu du temps, 11 mois, avant de diffuser aujourd’hui ces images monstrueuses. Le vétérinaire n’a pas eu besoin de faire une autopsie pour constater qu’il était mort d’inanition, c’est-à-dire de faim, de soif. Il avait moins d’un an, il n’était pas identifié. Et comme il ne mourait sans doute pas assez vite, on lui a fracassé le crâne avec une barre de fer sans pour autant l’achever complètement avant de le balancer sur le trottoir.
Nous n’avons pas porté plainte. Pour quelles suites ? AUCUNE ou si peu. Les gendarmes, les policiers, ne sont pas en cause, ils font ce qu’ils peuvent avec les moyens qui leurs sont donnés. Non, ce qui est en cause c’est la volonté POLITIQUE de ne pas faire appliquer la loi.
Tout le monde, policiers, gendarmes, associations, connait ces endroits où les chats, les chiens, et autres animaux de ferme sont maltraités. Où les combats de chiens ou de coqs, perdurent avec les paris qui les accompagnent. Seule la volonté POLITIQUE peut faire changer cela. Une plainte de plus ne changera rien.
Montpellier "dog friendly" !? Pour la communication sans doute, dans la réalité c’est autre chose. Mesdames et messieurs les POLITIQUES, on aimerait que vous alliez de temps en temps sur le terrain, pas uniquement quand c’est balisé, ou avec des photographes, ou en cortège, ou en période électorale. On aimerait vous montrer la réalité de la misère animale dans notre ville, notre département, notre région. Mais pour cela il vous faudrait sortir de votre zone de confort, quitter vos escarpins/mocassins et votre tailleur/costume pour des baskets et un jean, plus adaptés pour le terrain.
Si nous avons décidé de montrer ces images aujourd’hui c’est pour que l’agonie de ce pauvre chien participe à une prise de conscience, mais aussi pour montrer qu’il a existé, que ce n’est pas un détritus parmi les autres. C’était un chien, un être vivant.
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Les Staff ou assimilés paient cher ce qu’ils représentent dans l’imaginaire collectif. Chiens de kékés, élevés et vendus par des kékés, ils remplissent les petites annonces, les fourrières et les refuges une fois adultes. Ils n’ont pas d’avenir, si ce n’est de crever comme des chiens, comme celui là ou bien dans la cage d'un refuge. Parce que pour un Staff ou assimilé, qui tombe sur une famille normale, les 99 autres tombent sur des kékés, pour ne pas dire sur des tarés.
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