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En France, dans notre beau pays qui ne va pas si mal que cela quand on voyage un peu et que l’on voit comment c’est ailleurs, en France donc, les gens divorcent, déménagent, changent de boulot, attendent un enfant, ils n’ont plus le temps, etc….et ils abandonnent leur chien ou leur chat.

En Ukraine, depuis plusieurs semaines, des milliers d’être humains laissent derrière eux toute leur vie, mais ils n’abandonnent pas leurs compagnons à 4 pattes pour autant. Pourtant fuir la guerre, ne rien avoir à manger, ne pas savoir où aller, se déplacer sous les bombes et les tirs c’est autrement plus grave que de divorcer, déménager, changer de boulot ou attendre un enfant, non ?

 

Animaux à la guerre, leçon d’amour et de courage

 

« Le sol est gelé, il manque 17 kilomètres pour arriver à la frontière polonaise. Une longue file de voitures est bloquée depuis des heures dans un embouteillage inextricable. La famille d’Alisa a décidé d’abandonner la vieille Peugeot 307 dans laquelle étaient entassés neuf êtres humains, enfin 7 humains, dont 4 enfants et deux Bergers Allemands. Il est 4 heure du matin quand commence le voyage à pied et il fait – 7 degrés. Les enfants pleurent, Pulya, la chienne de 12 ans et demi est trop vieille et fatiguée, elle ne peut pas suivre, il faudra la porter à tour de rôle. Elle est lourde, elle a le regard désespéré de ceux qui savent qu’ils sont de trop. (…)  Jamais on avait vu autant d’animaux domestiques dans des photos d’exode. (…) Jamais on avait vu autant de chiens et de chats accompagnant leurs maîtres et leurs valises. C’est frappant, varié, mélancolique, inattendu : un chaton montre le bout de son museau et regarde le monde à moitié caché dans une doudoune rose ; un golden retriever s’enroule autour des jambes de sa jeune maîtresse sur le pont d’un bac navigant vers la Roumanie ; un cocker veille sur le sommeil d’un petit garçon dans l’obscurité d’une cave d’immeuble à Kharkiv ; un charmant bâtard bien installé dans le sac à dos d’un adolescent attend avec lui de monter dans un train (…) Ce sont eux les Lares des nouveaux exilés : comme les esprits du foyer chez les anciens Romains, ces dieu bienveillants qui protégeaient les habitants d’une maison , ils font partie de la famille.

Pas question de les abandonner. On les emmène. Leur présence apaise. En les caressant on se rassure ; on les protégeant on se protège. »

Lejdd Ma tasse de Cafe par Teresa Cremisi

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